30 km/h en ville, un choix génial ! Le dossier d’IEW vous en convainc.

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Apaiser villes et villages pour gagner en qualité de vie grâce au passage à 30 km/h : voilà ce que le nouveau dossier de la Fédération se propose d’aborder, de vous expliquer posément, pas à pas, convaincu qu’au terme de ce cheminement intellectuel, vous deviendrez de fervents défenseurs de cette mesure de mobilité salvatrice pour les bien-être du plus grand nombre !

Lorsque la vitesse du trafic est définie à 70 km/h ou plus, la voirie est dévouée à la circulation au détriment de son rôle social. À 50 km/h, on obtient un compromis entre un niveau de performance élevé pour écouler le trafic et une place laissée à la vie sociale. À 30 km/h, la qualité de vie prédomine sur la mobilité. Redéfinir la vitesse du trafic dans une zone donnée, c’est réfléchir au rôle qu’on veut attribuer à cette zone. Adopter une vitesse réduite, ce n’est pas pour autant stigmatiser la voiture. Il s’agit de la considérer comme un mode de déplacement parmi d’autres dont il est évident qu’il ne peut assurer la totalité de nos besoins de mobilité. Nous sommes tous amenés à utiliser différents modes à différents moments (nous sommes par exemple au moins tous piétons plusieurs fois par jour). Les villes ne peuvent donc plus être pensées, comme elles l’ont été en majorité depuis les années 1950, pour l’automobile ; c’est l’automobile qui doit désormais s’adapter à la ville.
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Lorsque les premières voitures ont été mises en circulation, on leur a rapidement imposé une limitation de 10 km/h, soit à peu près la vitesse d’un cheval au pas. Il semblait évident au XIXe siècle qu’un cheval ne pouvait galoper en rue au risque de contraindre les piétons, largement majoritaires. On a depuis lors laissé les voitures enfreindre cette limite avant de décourager ceux qui roulent trop lentement. Les voiries ont alors toutes été dévolues à la circulation. Or, on peut donner deux fonctions à un espace public : une fonction de transit ou une fonction sociale. Lorsque c’est la première qui prime, on parle de route, mais lorsque la fonction sociale prédomine, on parle plutôt de rue.

Réduire la vitesse de circulation est le meilleur outil pour repartager équitablement entre tous les citoyens un espace public trop souvent conçu pour l’automobile.

Une publication réalisée avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de nos missions d’éducation permanente.

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Et si ce n’est déjà fait, n’oubliez pas de signer et diffuser largement l’Initiative Citoyenne Européenne « 30km/h: redonnons vie à nos rues »: http://fr.30kmh.eu