Vous avez certainement déjà rencontré l’un de ces gigantesques écrans publicitaires qui fleurissent dans nos villes et diffusent leurs messages à grands renforts de flashes lumineux, parfois dangereusement placés sur un carrefour fort fréquenté ou aux abords d’une école : le public y est certes présent, mais c’est une source de danger avant même d’être une intrusion visuelle et une source de pollution lumineuse dès la tombée du jour. Leur usage est aujourd’hui strictement réglementé et vous pouvez donc, en toute légitimité, demander au propriétaire ou aux autorités locales de prendre des mesures pour qu’il soit mis en conformité.
L’Union des Villes et des Communes Wallonnes vient de diffuser un décryptage de la circulaire du 11 décembre 2013, adressée à la DGO1, dont le but est d’encadrer le placement de panneaux publicitaires sur des écrans de type LED sur le domaine public régional. L’usage de ces écrans publicitaires numériques est enfin soumis à une réglementation claire qui permettra dorénavant aux pouvoirs locaux de prendre des mesures adéquates pour éviter les accidents et les nuisances visuelles et lumineuses intrusives dues à ces publicités animées.
En résumé, voici ce qu’elle impose :
Aucune autorisation ne doit être accordée pour le placement de tels panneaux si un risque de confusion existe avec la signalisation routière, de masquer la visibilité ou de mettre en danger les usagers.
Ainsi, il ne faut pas autoriser le placement :
En outre, il doit être placé à minimum 5 mètres de hauteur et être inférieur en surface à 10 mètres carrés.
Enfin, ils doivent idéalement être placés à une distance minimale de 500 mètres les uns des autres.
Une liste de messages interdits est reprise dans la circulaire.
Par exemple, sont interdits :
La luminosité du panneau doit également répondre à quelques conditions :
Par ailleurs, le fournisseur de l’écran devra délivrer une attestation issue d’un organisme agréé prouvant que les caractéristiques photométriques répondent bien à celles fixées dans l’autorisation.
Les panneaux doivent être éteints entre 23 heures et 6 heures du matin.
En effet, la consommation énergétique, la pollution visuelle pour les riverains et le fait que le passage est réduit à ces heures sont des éléments à prendre en compte, sauf bien sûr en ce qui concerne les publicités visant des commerces ouverts à ces heures et pour autant que le panneau soit placé à moins de 100 mètres d’un tel commerce. Dans ce dernier cas, une dérogation est possible.
Les coordonnées du propriétaire doivent enfin figurer sur la structure du panneau. Celui-ci doit contracter une assurance en responsabilité civile pour tout dommage engendré par les panneaux.
Pour terminer, l’extinction automatique du panneau ou la diffusion d’une image de couleur uniforme noire doit être prévue en cas de dysfonctionnement.
Article complet et informations sur le site de l’Union des Villes et des Communes Wallonnes
Voici quelques destinations idéales assorties de trucs et astuces pour partir en quête de la Voie Lactée et de bien d’autres émerveillements pour petits et grands.
Un article d’Olivier Schlama, publié sur le site Midi Libre.
Malgré un arc méditerranéen inondé de lumière, beaucoup de lieux sont préservés de pollution lumineuse et sont propices à l’observation des étoiles.
Leur merveilleux scintillement se révèle dans la nuit noire. C’est la règle d’or des astronomes amateurs. L’été, la Voie lactée, visible plein sud en cette saison, est un feu d’artifice permanent. Les étoiles, un spectacle toujours grandiose et gratuit.
"Observer les étoiles est compatible avec la Coupe du monde ! Les deux spectacles ne sont pas aux mêmes heures." L’un des spécialistes français, l’Héraultais Guillaume Cannat, y va de sa boutade. Évidemment, les meilleurs spots d’observation se situent en altitude, loin de tout vacarme lumineux citadin. Plus près du ciel, les lumières des villes sont par essence résiduelle, les particules en suspension de la pollution sont moins concentrées et l’atmosphère y est plus pure. Quant aux villes encaissées dans des vallées, leur halo est de fait moins gênant.